‘We borrow the Earth from our Children’

Journée Internationale de l’environnement 2015

Les écologistes tirent la sonnette d’alarme depuis de longues années quant au danger imminent du réchauffement climatique et de ses conséquences sur notre planète.

Pendant ce temps, nous continuons à construire ici et là en faisant fi de notre environnement et des écosystèmes qui nous entourent, ce qui me fait penser à ce que Monsieur Soopaya Poinen, ancien formateur d’enseignants de langue tamoule m’a dit, lors de notre rencontre il y a un mois, à propos de la manière dont nos ancêtres respectaient les arbres et la nature en général.

Autrefois, il y avait des maray (petite structure où l’on installait les divinités). Souvent, il y avait un grand arbre sous lequel se trouvait le maray. Nos ancêtres allumaient une petite lampe pour vénérer l’arbre et pour le remercier pour l’oxygène qu’il nous donne.

Cette pratique remonte à l’antiquité où les Tamouls vénéraient la nature et les arbres, et ils mettaient en réserve des terres sanctifiées comme geste propitiatoire à l’égard des esprits des arbres. Ces bois sacrés subsistent encore aujourd’hui même si les croyances qui assuraient leur protection sont observées moins assidûment que dans le passé.

Dans un excellent article sur la spiritualité et l’écologie des bois sacrés au Tamil Nadu, les auteurs PS Swamy, M. Kumar et S.M Sundarapandian nous rappellent que la vénération de l’arbre et de la nature était une vieille tradition en Inde et toutes les formes de vie étaient considérées comme sacrées.

Ceci dit, nous avons évidemment besoin de construire maisons et bâtiments pour ne mentionner que ceux-là, vu le nombre grandissant de la population humaine. (Les experts estiment que notre population s’élèvera à dix milliards en 2050). Ce qu’il faut encore une fois, c’est la sensibilisation des gens et leur faire comprendre ce besoin de respecter la nature. Il faudra que nous vivions en harmonie avec la nature comme l’ont fait nos ancêtres dans le temps.

Si nous persistons à défier la nature, peut-être que nous ne paierons pas les conséquences nous-mêmes, du moins pas maintenant. Mais nos enfants, eux, devront y faire face dans un futur pas très lointain. Après tout, “We do not inherit the Earth from our Ancestors, we borrow it from our Children”.

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“The best remedy for those who are afraid, lonely or unhappy is to go outside, somewhere where they can be quite alone with the heavens, nature and God. Because only then does one feel that all is as it should be and that God wishes to see people happy, amidst the simple beauty of nature. As long as this exists, and it certainly always will, I know that then there will always be comfort for every sorrow, whatever the circumstances may be. And I firmly believe that nature brings solace in all troubles.”

— Anne Frank, ‘The Diary of a Young Girl’

 

* Published in print edition on 5 June  2015

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