Pourquoi tant d’empressement pour introduire la représentation proportionnelle ?

Readers’ Response/Opinion

Après la tempête politique qui a débouché sur la rupture de l’alliance gouvernementale, c’est l’heure des tractations et d’autres ramifications avec des rencontres entre les leaders des partis d’opposition – MSM et MMM – et aussi une rencontre entre les leaders du PTr, et du MMM. Prétexte : la réforme électorale avec comme motif principal la représentation proportionnelle.

Sous cette couverture, ‘Ti crétin’ est redevenu ‘Ti frer’ du grand crétin. La population est abasourdie par ce soudain revirement et retournement de veste. Si le ‘Ti frer’ croit que le ‘Gran frer’ contractera une alliance avec son parti — après cette rencontre — en vue des prochaines élections générales, il restera un grand naïf…

Quand on parle de la réforme électorale et surtout de représentation proportionnelle, tout le monde sait que c’est un système voué à l’échec. A Rodrigues, on a vu le bouleversement que cela a provoqué. Dans le pays de référence, Trinidad et Tobago, la représentation proportionnelle a apporté un déséquilibre social plus qu’une harmonie sociale. Dans aucune des grandes démocraties inspirées par le style westministérien comme l’Inde ou la Grande Bretagne, l’on ne penserait à introduire la représentation proportionnelle. Alors pourquoi cet empressement du leader du MMM d’aller de l’avant avec cette réforme ?

Est-ce que leader du MMM aurait un agenda caché ? Depuis que le MMM est arrivé au pouvoir en 1982, l’une de ses premières actions a été l’abolition de la déclaration d’appartenance communautaire lors des recensements de la population pour soi-disant lutter contre le communalisme. Or, depuis ce parti a toujours présenté tous ses candidats en fonction de leur profil ethnique, dont trois Musulmans au No. 3, trois Hindous dont un « Vaish », un « Rajput » et un « Ravived » au No. 5 et ainsi de suite.

Dans le passé, les grand tribuns travaillistes dont les Ramlallah, Ramnarain et autres Ramgoolam avaient lutté contre la représentation proportionnelle afin d’éviter toute balkanisation du peuple mauricien. Dans leur sagesse, ils avaient proposé l’introduction du système de « Best Loser » pour protéger les minorités. Aujourd’hui, ce système existe toujours mais est quelque peu dépassé par l’abolition de la déclaration d’appartenance communautaire. Ce qui fausse cet exercice car la Commission électorale se base toujours sur les statistiques de la population d’avant ’82 pour déterminer les « Best Losers ».

Cette abolition, suivie de la création des centres culturels et linguistiques qui ont poussé un peu comme des champignons dans le pays, démontrent l’agenda caché du MMM. Il suffit de fragmenter la population en morceaux culturels et linguistiques pour accentuer les clivages afin de mieux régner. Il est temps que l’on arrête de traiter la population comme une bande de crétins !

Suttyhudeo Tengur
Président – Government Hindi Teachers’ Union

  * * *

Senior Centres and Prison Services

I read some time back that 45% (or is it 65%?) of our local prison inmates go back to crime every now and then. Here’s a twisted thought, and what a great idea! Here is the way it should be:
Let’s put the seniors in jail and criminals in nursing homes.
This would correct two things at one go: Seniors would have access to showers, hobbies and walks. They would receive unlimited free prescriptions, dental and medical treatment, wheel chairs, etc.
They would receive money instead of having to pay it out. They would have constant video monitoring so they would be helped immediately if they fell or needed assistance.
Bedding would be washed twice a week, and all clothing would be ironed and returned to them.
A guard would check on them every 20 minutes. All meals and snacks would be brought to them. They would have family visits in a suite built for that purpose.
They would have access to a library, weight/fitness room; spiritual counselling; a pool; and education plus free admission to in-house concerts by nationally recognized entertainment artists.
Simple clothing — i.e. shoes, slippers, pyjamas — plus legal aid would be free upon request. 
There would be private, secure rooms provided for all with an outdoor exercise yard complete with gardens.
Each senior would have a PC, TV, phone and radio in their room at no cost. They would receive daily phone calls.
There would be a board of directors to hear any complaints and local NGOs would fight for their rights and protection.
The guards would have a code of conduct to be strictly adhered to with lawyers available at no charge, to protect the seniors and their families from abuse or neglect.
As for the criminals:
They would receive cold food.
They would be left alone and unsupervised.
They would receive showers once a week.
They would live in tiny rooms, for which they would have to pay Rs 5000 per month.
They would have no hope of ever getting out.

Sounds like justice to me! What do you think?

Kamal
Curepipe

* * *

The Impact of Lord Woolf’s Reforms on the
Mauritian Judiciary

Lord Woolf claimed that the civil justice system has become excessively adversarial, slow, complex and expensive costs had become disproportionate to the issues involved in litigation and that there was undue complexity of law procedure, and uncertainty about how much time and money would be required.

His proposals aim at cutting delays, reducing expenses and simplifying the process of litigation. Lord Woolf sought to encourage parties to explore alternatives to the resolution of dispute by a court. He also advocated a short timetable for cases to reach the court and for the length of trials.

Taken in the local context, there is no doubt that our judiciary has implemented some of Lord Woolf’s reforms. What is the current position regarding the backlog of civil cases pending at Supreme Court, Civil division of the Intermediate Court and the Industrial Court?

Has litigation become less complex? Should the timetable of litigation become shorter and more certain? There is still much scope for improvement. Although our judiciary has admittedly introduced judicial case management, yet certainly we should be more concerned with managing the business of the courts more efficiently as strict timetabling would reduce delay and uncertainty in progressing. Hands-on judicial case management should reduce delay and the scope of unfairness.

Certainly we should place great faith in the impact of new technology. Lord Woolf argued that it was certainly more practical to exert greater case management than in the past because of advances of technology which make it possible. Courts are already using information Technology to monitor the process of litigation. Of course there should be video and telephone conferencing facilities. Some courts like Employment Relations Tribunal are already providing information technology facilities.

In the absence of a credible survey among litigants and lawyers alike, it will be difficult to assess whether some particular courts are managing their cases better than other court divisions. It will be equally difficult to highlight whether courts have been monitoring case progress and chasing lawyers to meet deadlines.

C.B Hurry
Port Louis

* * *

Société Sri Aurobindo 

Thanks for your article on Sri Aurobindo which appeared in last week’s Mauritius Times.

Enfin quelqu’un qui s’intéresse à un vrai Rishi de notre époque contemporaine! Y a-t-il une Société Sri Aurobindo à Maurice? Si non, il faut en créer une pour faire connaître la vie, l’enseignement, et la vision du monde de ce saint-homme. Je suis disposé à apporter ma contribution, aussi modeste soit-elle. J’ai fait trois séjours de trop courte durée à l’Ashram de Pondichéry et j’en ai profité pour acquérir quelques ouvrages de ce saint-homme. J’ai même visité l’Auroville qui était à ce moment en construction.

Dr Crish Virahsawmy
cvsawmy@intnet.mu

* * *

Vers une réconciliation

La célébration de la Révolution chinoise de 1911, une étape tournante dans l’Histoire de la Chine millénaire, est une occasion pour nous les Sino-Mauriciens de réfléchir, de panser nos blessures et de mettre la pendule à l’heure après tant d’années de guerre fratricide et idéologique entre pro-Pekin et pro-Taiwan.

La commémoration de la contribution de ce grand tribun nommé Sun Yat Sen cimentera cette communauté fragmentée. En effet, le terrain abritant un immeuble connu comme Chung Hwa sis No. 39 rue Pope Hennessy et rue Giscard d’Estaing en face de l’école de La Salle RCA à Port Louis avait été acheté au nom de MM Chan Yu Tin, Jean Ah Chuen, Chan Yee Mee, Wan Buen Cheong, Eloi Assoon Lin Man Him, Leung Liong Pheow, Li Pak U, To Wai Man, Swee Liong, Cheung Leung Chung et Chan Shun au nom du gouvernement de la République chinoise, représenté par son Consul de Chine d’alors, M. Cheung Shan Yan, le 27 février 1945 devant le notaire Me Richard de Chazal pour la somme de Rs 49,000.

Le titre de propriété Reg. C No. 856 (Trans Vol: 488 No. 492 pages 1-4) stipule clairement « que les vendeurs reconnaissent avoir reçu et touché du gouvernement de la République chinoise par les mains de Monsieur Cheung Shan Yan » ce terrain. De facto, ces 13 personnes soussignées étaient des « trustees » nommés par le Consul d’alors.

Il est grand temps de rendre à César ce qui appartient à César. Maurice prône une politique de ‘Only One China’ et, par conséquent, il doit être restitué au gouvernement de la République Populaire de Chine par le biais de son Ambassade à Belle Rose. Nous avons déjà porté l’affaire devant La Commission Justice et Vérité. Et nous demandons au Registrar General de faire le nécessaire afin de restituer ce terrain à son propriétaire légitime.

C’est un patrimoine appartenant à la communauté sino-mauricienne. Apres restitution, on pourra construire un musée d’histoire ou une galerie d’art et lui donner le nom suivant : « Sun Yat Sen Memorial Building » en hommage à cette figure de proue de la Révolution 1911.

Philip Li Ching Hum
Beau Bassin


* Published in print edition on 19 August 2011

An Appeal

Dear Reader

65 years ago Mauritius Times was founded with a resolve to fight for justice and fairness and the advancement of the public good. It has never deviated from this principle no matter how daunting the challenges and how costly the price it has had to pay at different times of our history.

With print journalism struggling to keep afloat due to falling advertising revenues and the wide availability of free sources of information, it is crucially important for the Mauritius Times to survive and prosper. We can only continue doing it with the support of our readers.

The best way you can support our efforts is to take a subscription or by making a recurring donation through a Standing Order to our non-profit Foundation.
Thank you.

Add a Comment

Your email address will not be published. Required fields are marked *