Changing Circumstances

Readers’ Response

I never miss an opportunity to have a good laugh at the jokes in Mauritius Times and at times I share them with friends because I like to see others laugh too. But a story in The Tree of Knowledge (27 June-3 July) titled ‘Changing Circumstances’ took me back to many years ago, before I was even born.

In the late 40s my parents left Sebastopol to settle in Port Louis because of the climate as my father’s health was not that good. They rented a tiny room in my Mawsa’s house. Prior to that, they’d sold their ‘bail’ and ‘gari’, or ox and cart, and left their land in Beau Champs and Brisée Verdière respectively. Mawsa’s younger brother was not too happy with the situation and one day he said: ‘I don’t know why Krishna has allowed Dasruth to stay here.’ Then he asked my mother when they were moving out. My mum said we will go as soon as we buy a place of our own.

That infuriated him and he pointed to my mum’s forehead and said: ‘Is it written on your forehead that you will become a house owner one day?’ Then they moved somewhere else and later, when I was born, my mum said that now that we have a daughter, we must get a place of our own. Don’t think it was that easy to buy a piece of land, which at that time cost the grand sum of Rs 800 when it should have been Rs 500. Then the place had to be rid of all the ‘raquettes’ and ‘piquant loulou’ before they erected a ‘la case dibois ek feuille drome’, as corrugated iron sheets were expensive. That became their ‘palace’ and soon after my mother become a widow.

Years later when I started working, we built a small concrete house. In those days this was a big thing. By then that man’s daughter had grown up and got married. As they couldn’t find a suitable place to live, for the boys’ parents were against the union, my other half agreed to rent the upper floor at a reasonable price. When a baby boy was born, Aja would come daily to play with the baby and a daughter followed later. They stayed for five years until they moved to their own house. They were good though.

As my mum was never a vindictive person, she said let bygones be bygones when we asked her if the place could be rented to so and so. I teased her and said: ‘To ti locataire, astere to fine vine proprietaire.’ She was not educated but she was wise and I envied her wisdom. And she said never laugh at someone’s poverty or financial situation for a rich person today can become a pauper tomorrow.

This taught me that at any time one’s life can topple like a deck of cards. One’s fate is not written in the palm of one’s hand – and even less on one’s forehead.

Mona. R. Babajee

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Education – Remèdes contre l’absentéisme

Le Dr Vasant Bunwaree, ministre de l’Education, est un homme sympathique et performant. J’ai apprécié ses grandes qualités en maintes occasions et j’admire son sens de dévouement au travail. Certes, il n’a pas la même éloquence que d’autres pour mater effectivement ses détracteurs. Mais il est, sans aucun doute, un travailleur infatigable, sans pour autant, parvenir à résoudre tous les problèmes de l’éducation, dont certains sont très graves.

Prenons, par exemple, le problème de l’absentéisme au niveau secondaire, particulièrement en HSC. C’est facile de parler d’action disciplinaire contre les étudiants mais cette mesure ne fera rien pour extirper le mal.

Mais quelles sont les raisons de l’absentéisme abusif, vous demanderez-vous ?

Premièrement, beaucoup d’enseignants du HSC ne font que le strict minimum en classe pendant toute une journée, à part quelques exceptions pendant une ou deux périodes une fois la semaine. Pourtant ce sont des gens grassement payés des fonds publics, ayant bénéficié de substantielles augmentations de salaires, comparativement aux autres employés de l’Etat. En sus de cela, ils bénéficient de beaucoup de congés, de ‘school holidays’, de Teacher’s Day, de Sports Day, de Music Day, etc., que les autres employés très méritants n’ont pas.

Par ailleurs, bon nombre d’entre eux ont droit à d’énormes revenus additionnels sous forme de leçons privées. Je connais des fonctionnaires du secteur public qui se sont tués (le mot n’est pas fort) au travail, travaillant jusqu’à deux heures du matin régulièrement, mais qui n’ont rien eu comme récompense, même pas une petite décoration ! Vous tous, vous connaissez la grande politique entourant l’octroi de la plupart des décorations, n’est-ce pas ?

Beaucoup de ces enseignants négligent le travail en classe pour se concentrer sur le ‘business’ des leçons particulières. Pourquoi donc aller perdre son temps en classe ? se demande l’étudiant. Les parents qui sont parfaitement au courant de cette situation ne font, avec raison, aucune pression sur leurs enfants pour qu’ils se rendent à l’école. Comment donc blâmer les parents et les enfants en ces circonstances ?

Deuxièmement, il y a un facteur non-négligeable : l’éducation gratuite. On sait que tout ce qui est gratuit est considéré, bien souvent, comme quantité négligeable. Le pain gratuit qu’on donne à l’école sert dans beaucoup de cas principalement à grossir les chiens et autres animaux, tandis que les pains qu’on achète sont consommés judicieusement.

La politique des pays donateurs de financer en partie seulement les projets des pays bénéficiaires et de laisser à ces derniers la responsabilité de financer le reste est certainement dictée par la considération que tout ce qui est gratuit a tendance à être dilapidé.

Donc, n’est-il pas grand temps de considérer l’opportunité d’introduire un système de paiement partiel de scolarité (HSC seulement) par les parents, disons Rs 200 mensuellement. Cela pourrait, a priori, choquer dans le contexte mauricien, mais cette mesure aurait un double effet :

·        encourager les professeurs à travailler parce qu’ils réaliseront qu’ils reçoivent une partie de leur salaire de l’argent payé par les parents ;

·       les étudiants, sachant qu’ils payent pour leur éducation, marqueront leur présence régulière en classe.

·       pour combattre davantage l’absentéisme néfaste, on pourrait considérer le remboursement des frais de scolarité des étudiants qui n’auraient pas plus de 12 jours d’absence par an.

Chaque parent d’étudiant de HSC, tout le monde le sait dépense entre Rs 3000 à Rs 5000 mensuellement pour les leçons particulières d’un enfant. Donc, payer Rs 200 de scolarité par mois n’est que la moindre des choses, n’est-ce pas ?

Il ne faut pas sous-estimer le danger que représente l’école buissonnière pour les étudiants qui s’y adonnent en termes de pratiques répréhensibles telles que vagabondage au bord de la mer, rendez-vous secrets dans un restaurant ou une salle de cinéma, etc.

DS Ruttun
Ancien Directeur – Secteur Public

 


* Published in print edition on 4 July 2014

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